afrique amour animaux annonce bébé belle bonjour bonne cadre chapelet chez chiens
Rechercheroù sont vos références?
Par Anonyme, le 22.11.2018
jaime
Par Anonyme, le 14.11.2018
bonjour,
je suis éric et travaille pour le top chrétien. je suis tombé sur votre site et notamment cet arti
Par ERIC NOUBISSI, le 09.08.2017
ce n'est pas elysée qui donne son esprit à elie, mais le contraire. veuillez corriger ci-haut(6e ligne du 5e p
Par Norbert KABUKAPUA,, le 26.04.2015
un article sans bibliographie?
Par Christian KUNGWA, le 14.01.2014
· EGLISE ET CONTRACEPTION
· cours d'herméneutique
· OBSERVER L'ALLIANCE ET ETRE LE PROPRE DE DIEU
· LE SENS DE LA FETE DE L'ASCENSION POUR NOTRE VIE CHRETIENNE
· MATTHIEU 22; 34-40
· MT 23, 1-12
· THOMAS OU LA FOI A L’EPREUVE DU DOUTE
· le contenu du second Isaïe
· Parabole des dix vierges (Mt 25, 1-13)
· HOMELIE BAPTEME DU SEIGNEUR
· ecclésiologie
· Vrai et fausse réformes, Yves CONGAR
· engament missionnaire des jeunes
· LES PAUVRES DANS LA PENSEE DE JEAN PAUL
· LES MYSTERES JOYEUX
Date de création : 07.12.2010
Dernière mise à jour :
18.11.2011
23 articles
SEMINAIRE SUR YVES CONGAR
Moments clés du parcours d’un grand théologien
Vraie et fausse réforme dans l’Eglise, Les éditions du Cerf, Paris, 1950.
La rédaction du livre Vrai et fausse réforme dans l’Eglise nait d’un besoin de Congar de montrer l’urgence d’une mise en place de réforme dans l’Eglise catholique et particulièrement celle de son pays la France. Pour mettre en place son argument, il s’appuie sur la réforme protestante du 16ième siècle. Tout en montrant leurs faiblesses et leurs forces, il va surtout expliquer pourquoi au lieu d’être réforme pour l’Eglise, elle a aboutit à un schisme : formation de deux églises distinctes catholique et protestante. Cela lui donne l’occasion de présenter les canons d’une véritable réforme. Lorsque Congar rédige « Vrai et fausse réforme dans l’Eglise », c’est dans l’église particulière de France qu’il puisera les exemples utilisées tout au long de son œuvre. Dès les premiers chapitres, il met en exergue les différentes défaillances de notre Eglise, par la suite il va montrer que les différentes réformes qui ont eu lieu au sein de notre Eglise n’ont pas touché les points nécessaires. Seront alors évoquées tour à tout les conditions d’une réforme sans schisme et enfin les faiblesses de la réforme protestante. Cela lui permet alors de mettre en exergue les défaillances de notre Eglise.
Concernant ces défaillances, elles vont crescendo. L’Eglise ne se limite pas seulement à des défaillances. Congar va plus loin et parle de l’«accroissement du scandale à mesure que l’Eglise s’affirme d’avantage elle-même »[1]. L’Eglise, dès ses premiers moments, est allée de réformes en réformes. Elle « …a toujours été en activité de se réformer elle-même »[2]. Congar en parlera longuement dans plusieurs de ses livres à l’instar de Vraie et fausse réforme dans l’Eglise ou d’Histoire des dogmes. Dans ce dernier, il montre comment les évènements historiques ont influencé l’Eglise entrainant des changements inédits au sein de cette dernière. Celui sur lequel nous nous sommes appuyés pour formuler notre analyse est Vrai et fausse réforme dans l’Eglise. Congar montre son but d’analyser les différentes réformes que l’Eglise a entreprises et surtout de montrer que parmi celles-ci, il y en a qui n’ont pas droit de cité, mieux qui ont eu plus d’incidence négative que positive. Il s’appuie en particulier sur la réforme protestante. Les 62 premières pages de ce livre, constituant le chapitre introductif, mettent en exergue la place indéniable des réformes dans la vie de l’Eglise : « l’Eglise est en perpétuelle réforme d’elle-même »[3]. La première partie du livre quant à elle s’ouvre par une question à laquelle Congar se donnera le souci de répondre : « Pourquoi et en quel sens l’Eglise se réforme-t-elle ? Ici, Congar montrera les différents éléments de l’Eglise qui ont besoin de réforme. Faisant alors l’état du « mal dans l’Eglise », qui C’est à partir de la deuxième partie du livre que Congar expose le fait que les différentes réformes que l’Eglise a eu à connaitre n’ont pas toujours touché les points où le besoin se fait sentir. Nous sommes là devant l’une des œuvres majeures de Congar dont le titre en dit long sur le contenu et il pose un problème assez important dans l’ecclésiologie contemporaine : celui de la réforme au sein de l’Eglise. Surtout il va mettre un accent particulier sur les sources de la véritable réforme.
I. Contexte ecclésiologique de « Vrai et fausse réforme dans l’Eglise ».
La rédaction de Vrai et fausse réforme dans l’Eglise a occupé Congar pendant trois ans. Le livre compte trois parties bien distinctes. Les deux premières parties intitulées respectivement « Pourquoi et en quel sens l’Eglise se réforme-t-elle ? » et « Condition d’un réformisme sans schisme » ont été rédigées à la même époque : juin et juillet 1946[4]. La troisième partie, titrée Réforme et réforme protestante, quant à elle a été ajoutée en 1949. Le titre du livre est déjà tout évocateur et suscite des questions « Vrai et fausse réforme dans l’Eglise ». En autre ce titre peut faire naitre les questions suivantes : De quelles réformes parle Congar ? A quoi fait-il allusion lorsqu’il parle de vraie réforme ? De fausse réforme ? Quelles sont les critères d’authenticité d’une réforme ? Ce sont là les clés qui peuvent nous permettre de mieux pénétrer l’œuvre de Congar. Pour mieux entrer dans la pensée de Congar véhiculée dans ce livre, il faut tout d’abord bien cerner le contexte de rédaction. A la suite de cela nous allons présenter qui nous parait importante dans le corpus que nous avons sous la main. Congar veut réponse aux questions suivantes :
1. L’Eglise peut elle faire l’objet de réforme ?
2. A quel titre le peuple de Dieu a-t-il besoin de réforme ?
3. Quelle finalité doit-on atteindre en pratiquant la réforme dans l’Eglise ?
Les dates de juin et juillet 1946[5] qui sont les dates de rédaction des deux premières parties du livre sont aussi des moments très importants dans l’Eglise. C’est tout d’abord l’année de la célébration du 4ième centenaire de la mort de Luther en France[6]. Cette date n’est pas choisie à tout hasard lorsqu’on lit le livre et surtout la troisième partie intitulée « Réforme et protestantisme » où l’auteur montre les différentes faiblesses de la réforme protestante. La rédaction de ce livre coïncidant avec cet anniversaire a surement contribué à rehausser l’éclat du message véhiculé par Congar. La célébration de cet anniversaire partout dans le monde et surtout en France a contribué dans l’agir des protestants de confirmer leur séparation avec leurs frères les catholiques.
Nous sommes aussi au sorti de la guerre de 1939-1945 dont les conséquences ont à la fois marqué les esprits humains mais aussi les grandes structures comme l’Eglise. Les différents problèmes causés par cette guerre demandent à Congar : « …une ampleur et une urgence nouvelle »[7]. Certains auteurs qui publient à la même époque que Congar donnent déjà le ton. Loys Masson dans son livre « Pour une Eglise nouvelle », publié en 1945 évoque déjà clairement le désir de solutionner les problèmes ecclésiologiques de l’époque. Si le livre consacre une bonne partie à l’analyse de la Réforme protestante, c’est parce qu’en ce moment justement, il y’a une « menace » du retour en force du protestantisme en Europe et surtout dans l’Eglise de France. S’appuyant alors sur les différents évènements qui ont conduit à la réforme, son déroulement et surtout sur la situation de l’Eglise après la réforme, Congar tire les conclusions suivantes[8] :
1. Une réforme ne doit pas seulement se focaliser sur le plan moral.
2. Le besoin dans l’évangélisation de prendre en compte les facteurs extérieurs et économiques
3. Le besoin de l’Eglise de s’harmoniser aux structures du monde nouveau et d’une société renouvelée
Ce livre est non seulement une évaluation de la réforme protestante, mais va servir de chemin de fer pour le Concile Vatican II, fortement influencé par les œuvres et la pensée de Congar. On peut même de bon aloie considérer cette œuvre comme une justification du Concile Vatican II.
Il s’agit alors pour notre auteur de présenter sa vision sur les deux parties concernées par la Réforme : catholiques et protestants. Il s’agit pour lui de mettre sur pied le véritable principe de l’œcuménisme. Notre travail s’appuie principalement sur un corpus du chapitre III de la première partie du livre.
II. Problème posé
DOIT-ON REFORMER L’EGLISE ? C’est à notre avis la question à laquelle Congar veut apporter une réponse à travers ces chapitres. La réponse que Congar donne à cette question oui et non. En effet, disant la possibilité de la réforme de l’Eglise, on est heurté à la tentation de considérer l’Eglise comme une structure dont les piliers ne sont pas assez entrés dans le sol. Aussi en évitant toute réforme dans l’Eglise, on serait aussi à l’autre extrême de considérer comme une structure fermée réfractaire à tout progrès. Mais Congar montre toute son ouverture pour une réforme dans l’Eglise puisque pour lui « …l’Eglise doit […] accepter certaines mises en question »[9].
Pour appuyer son point de vue, il va donner trois arguments assez forts.
1. Possibilité d’une réforme dans l’Eglise :
L’Eglise est-elle faillible ? Si l’on admet que l’Eglise peut être sujette à des réformes cela signifie qu’elle est faillible. Pour cela, Congar admet que le premier problème ici est la définition du mot Eglise, « …de l’imprécision du langage »[10]. Faisant d’abord le constat de la présence du mal dans l’Eglise depuis ses débuts, Congar va établir le dilemme de la situation de l’Eglise : « L’Eglise pour autant qu’elle est de Dieu est sainte ; pour autant qu’elle est de nous, elle subit nos limites et nos défaillances »[11] et justement comme il le constate « …la difficulté est de voir comment c’est la même église qui est à la fois sainte pécheresse »[12]. La solution à cette difficulté est de considérer les deux aspects de l’Eglise : l’aspect de l’institution et celui de la communauté[13]. Nous avons l’obligation de considérer que l’Eglise est antécédente aux croyants qui pourtant la compose. « L’Eglise est faite de baptisés […]. Pourtant c’est elle qui donne le baptême […] Il y’a donc un sens ou un aspect selon lequel l’Eglise est faite par ses membres, un sens ou un aspect selon lequel elle fait ses membres et leur donc antérieur »<span style="line-height: 115%; font-family: "Adobe Garamond Pro","serif"; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi